LA VIE DE CHATEAU

Le paradis sur terre, donc, depuis que le soleil est revenu. PaMan ont regardé ailleurs lorsqu’ils ont appris que la spécialité de l’endroit était d’être aussi un paradis fiscal, avec un “flat rate” de 20% à faire entrer en transe tout conseiller fiscal se respectant; ils ont, donc, regardé ailleurs, vers le lagon, en l’occurrence… et quel lagon!!!!!! Il faut quand même bien avouer que lorsqu’il fait beau, les paysages changent radicalement.

Vous vous doutez que mon expérience des plages est plutôt limitée, rapport a mon petit âge, mais aujourd’hui, PaMan se sont laissé aller à élire notre plage du jour plus belle jamais foulée de leurs pieds… C’est vous dire!!!!!!!

Pour y parvenir, nous avons pris à droite en sortant de la maison et, l’ayant loupée (la plage précitée, pour ceux qui ne suivraient pas), nous avons fait un tour de l’ile pour rien. Il faut dire que Rarotonga est plus petite que le lac d’Annecy, et que prendre à droite ou à gauche en sortant de la maison n’a aucune autre conséquence que de rouler 30min de plus ou de moins pour arriver à bon port……..

Ce pays est vraiment tout petit (30000 âmes), et tout détendu, aussi. Personne ne met de casque, personne n’attache sa ceinture, et je vous laisse imaginer la surprise des douaniers en voyant arriver un siège bébé!!!!! Ils n’en avaient pas souvent vu…

La maison dans laquelle nous habitons quelques temps,

Est tout a fait remarquable, vous la trouverez en entrant ces coordonnées :

-21.224197,-159.829853

sur www.maps.google.com

Plutôt près de la mer, isn’t it?

Elle est conçue autour d’une pièce à vivre, avec de grands corridors extérieurs donnant sur des chambres. Cette configuration donne une architecture très aérée, mais surtout me laisse beaucoup de place pour faire du tricycle (je sais pédaler!!!!!!!!!).

Viennent ensuite une vingtaine de mètres de jardin tropical, puis la plage, où j’améliore chaque jour mes capacités de bâtisseuse,

puis l’océan Pacifique… où Papa travaille son équilibre en pratiquant le stand-up paddle,

où Maman pagaie pour me faire visiter le lagon….

La vie est belle…

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CODE QUANTUM…………

Ce soir Samedi, je m’envole à 21h15. C’est un vol de nuit, et j’arriverai à destination Samedi matin à 07h20………………………………..

Lorsque nous repartirons, nous décollerons à un vendredi à 16h15, et atterrirons, après 6h de vol, 28h plus tard le lendemain à 20h15…………………….

Y-a-t-il un prof de maths/physique dans l’avion?

DES BISES A UN INCONNU ET DU TEMPS QU’IL FAIT

Mardi, repas entre amis,

Mercredi, la bise à Richard,

Aujourd’hui, pluie…

Je vous explique….. Mardi soir, PaMan reçoivent les Dawson, chez qui nous irons dans quelques semaines à Manly Beach. Le repas est aussi français que possible, tartare d’avocat et de concombre, truite à la fondue de poireau en papillote, bon vin.

 

J’ai beaucoup joué avec Caleb, le fils de Julie et Roger, qui a 27 ans mais fait encore des miracles avec des gommettes… J’espère que je le reverrai.

Et puis hier, j’ai passé la journée avec Richard et Willy. Willy est une fille, comme son prénom ne l’indique pas, mais elle est hollandaise, ce qui explique tout. Ce sont des personnes tout à fait sympa, et elles doivent être aussi tout à fait millionaires. Grosse voiture, de très bonnes manières, un restau fameux dans une station balnéaire huppée (Palm Beach, mais rien à voir avec la Floride), et une grande ballade digestive dans un des plus beaux coins de la planète, d’après PaMan :

A la fin de la journée, j’étais si contente que je n’ai pas protesté lorsque Richard m’a pris dans ses bras, et je lui ai même fait un bisou!!!

Nous partons samedi dans leur maison aux îles Cook, et je pressens que la maison en question sera très cool (il faudra quand même marcher une trentaine de mètres dans le gazon pour atteindre finalement la plage!!!!).

Et aujourdh’ui, contre toute attente, il a plu! Ce sera donc piscine, dans les installations des jeux olympiques de 2000. Le bonheur des enfants, quoique je n’étais pas rassurée par les fontaines d’eau ou par les toboggans, un peu grands pour moi.

Enfin, ce soir, j’ai fait ma grenouille,

et PaMan m’ont emmené en ville, pour assiter à la générale de la Fête des Lumières locale, ou je me suis bien amusée… j’ai vu un igloo (www.bibi.fr), j’ai joué à crier le plus fort et le plus aigü possible, j’ai dansé la valse avec Papa, et cela a donné ce résultat (www.art-i.com.au):

Etonnant, non?

PAPA S’EMANCIPE…….

…..Pour une journée de randonnée dans les Montagnes Bleues.

Après m’avoir donné le biberon, je le laisse profiter d’une belle journée dans les Blue Mountains, à une centaine de km à l’ouest de Sydney.

Après 2 heures de train, l’altitude passe de 0 à 1000m, et la température s’en ressent. Heureusement pour mon Papa d’Amour, son bonnet n’est jamais loin, et c’est donc coiffé qu’il commence cette rando, effectuée dans les grandes lignes par Maman il y a quelques jours, mais que je n’ai pas eu le temps de vous décrire.

Nous sommes à Katoomba, connue pour être le point de vue parfait pour les « Three Sisters », une formation rocheuses portant bien son nom:

La ville se trouve au bord du rim, ce qui veut dire que la rando commence par la descente. Même si cela lui rappelle quelques jolies promenades au USA, Papa déteste ce concept….

D’autant que cette descente se fait par un escalier, et non par un chemin; et il y a donc fort à parier pour la montée se fasse par le même type de moyen….. La sente fait quelques détours qui offrent tous une vue pestaculaire (j’ai encore du mal à prononcer certains mots) sur le fond de la vallée, ainsi que sur le rim opposé, sans oublier de majestueuses cascades… Dans ce pays, pour voir les fougères, on peut baisser les yeux, mais aussi les lever. Les fougères prennent ici la taille de 2 mètres sans problème, et le spectacle est magnifique.

On se retrouve alors sur le Federal Pass, sentier mis en service il y a une centaine d’années par des habitants enthousiastes, qui serpente tout droit dans une forêt d’eucalyptus où, si les oiseaux sont invisibles, leur chant est tout à fait remarquable (prenez 30 secondes pour écouter ce qui suit!):

bruits de canopée

Papa croise des personnes apprêtées plus pour la messe dominicale que pour une remontée de 400m verticaux en escaliers, avant de comprendre qu’un train à crémaillère remontera le bétail épuisé à son point de départ.

La foule est donc bigarrée et cosmopolite, les gens regardent (stare at) Papa, ainsi que ses bâtons déployés, avec un air bizarre. Peu importe, il est français, et c’est donc lui qui a raison!!! Au chemin fédéral succède celui des Dardanelles, et Papa pousse jusqu’à la forêt de Leura, où l’on ne plaisante pas avec les personnes qui ne remontent pas leurs détritus avec eux,

(ceux qui jettent leur détritus seront tirés à vue)…

La remontée commence alors, les marches de fer succédant aux marches de pierre. les arbres sont plus beaux les uns que les autres, et Papa les caresse souvent. L’eucalyptus est un bois sans écorce, d’une douceur tout à fait remarquable, et très agréable au toucher. il est également très photogénique,

surtout vu à la loupe…..

Un petit crochet vers les chutes de Leura clora la balade,

avant de reprendre ce train interminable qui me ramènera mon Papa dans un Sydney pluvieux, une fois n’est pas coutume…..

So long folks!!!!

Le zoo!!!

Oups, je crois que j’ai un peu de retard dans mes publications… mais, on n’a pas que ça à faire ici: les jeux, la plage, apprendre l’anglais et … le zoo.

Allez, même si Maman est mauvaise langue en disant que ce que j’ai préféré, c’était le télécabine (un Poma, de Grenoble, oui messieurs-dames) et les canards (ah, ceux là made in Australia), je vous mets quelques photos.

Si vous voulez en voir plus: sur Picasa (si vous n’avez pas le lien, envoyez un mail à Maman!)

SYDNEY

Nous voici, avec PaMan, à Sydney, dans les Nouvelles Galles du Sud australiennes, pour un séjour de 12 semaines.

Nous ferons ici 2 échanges, et avons également inclus dans ce temps un troisième dans les îles Cook, où nous resterons une quinzaine de jours. Vous imaginez ma joie de me rendre dans un archipel dont le nom me rapproche de ma paAAAassion pour la nourriture….

Le chauffeur de taxi qui nous a conduit de l’aéroport à notre domicile temporaire a eu quelque difficulté à saisir à la fois la longue pause professionnelle de Papa et Maman, mais aussi le concept d’échange de maison; il nous aura demandé jusqu’à notre destination à quel hôtel nous descendions…

Nous nous retrouvons donc pour cette première moitié de séjour dans les Nouvelles Galles du Sud en plein centre de Sydney, dans le CBD, ou district financier. Les tours de bureaux côtoient les tours d’habitation, et nous jouissons, de notre 23ème étage, d’une vue extraordinaire…

Je me sens super à l’aise avec tout le monde, mais PaMan ont quant à eux l’impression de se trouver sur une autre planète, celle des millionnaires…. Et c’est sans doute le cas. D’ailleurs, ils ont enlevé quelques tableaux et bibelots qui leur paraissaient dignes de figurer dans un musée plutôt que dans un appartement afin d’éviter une catastrophe….

Comme si je touchais à tout……

Les voisins sont donc des yuppies, et nous n’avons pour le moment noué aucun contact. J’ai l’impression que ça va durer. Pour la vue, donc, note maximale, mais pour les rapports humains……

L’immeuble est la dernière construction moderne avant d’entrer dans les Rocks, le plus ancien lieu de colonisation européenne en Australie, et le contraste est saisissant. Marcher une centaine de mètres vers le sud nous emmène dans la vie trépidante de tous les quartiers d’affaires du monde, parcourir la même distance vers le nord nous fait aussi voyager dans le temps, et ce sont les maisons victoriennes à deux étages qui se succèdent, puis des docks en cours de réhabilitation, puis le célèbre Harbour Bridge, le « cintre », comme le surnomment les Aussies en se moquant de sa forme caractéristique.

Cette fin d’automne austral est douce, le temps est magnifique, et nous avons donc pris le temps, pour commencer à découvrir cette ville à mon rythme. Le réseau de transport en commun est très développé, et nous l’utilisons pleinement, puisque nous n’avons pas d’échange de voiture cette fois-ci. Entre bus et ferries, nous visitons les quartiers les uns après les autres, et constatons que, comme souvent dans le monde anglo-saxon, traverser une rue peut revenir à franchir une frontière, architecturale, de langage ou de richesse.

Les rencontres se font également à mon rythme, et grâce à moi, YES!, et donc souvent sur les bancs bordant les aires de jeux pour enfants. Les enfants, sont des clefs magiques pour nouer des liens et entamer des conversations, ils éliminent tensions et craintes. PaMan ne sont  plus des inconnus ou des étrangers, mais des parents…

Nous avons passé la journée d’hier avec Julie et Roger, qui nous prêteront leur maison à partir du 19 juin. Ils nous ont gentiment emmené faire le tour de Manly, le quartier de Sydney où ils résident, et nous avons mangé de la viande cuite au barbecue. Il faut que je vous dise que le BBQ est ici un sport national, on trouve des barbecues à gaz dans toutes les aires de pique-nique, prêts à être utilisés par tout un chacun. le gaz est fourni, le Aussies nettoient après leur passage, je ne vous raconte pas le même genre de chose en France…….

Nous nous sommes tous tout de suite mutuellement plus, les Dawson sont aussi de grands voyageurs, ils sont cool, et nous avons compris ce qu’ils nous disaient, car ils sont britanniques et non australiens d’origine…..

Nous nous revoyons la semaine prochaine chez nous, PaMan leur prépareront un « vrai repas. J’espère qu’ils auront la patience d’attendre un début de dîner à 20h00, eux qui en général passent à table autour de 18h00!!!!

Je vous reparle bientôt, nous avons une semaine chargée, et mes yeux de petite fille s’alourdissent…………….

Warmest from Down Under,

Alix.

Les playgroups

Aujourd’hui, j’ai testé un concept génial: les playgroups. En discutant avec d’autres mamans au square, pour savoir où je pourrais trouver plein d’activités, Maman a entendu parler des playgroups. Nos prédécesseurs dans le tour du monde, Julia et ses parents (www.lesyeuxdejulia.wordpress.com, une famille de Haute-Savoie qui a fait la même chose que nous, 1 an avant, marrant non?) les avaient déjà testés eux aussi.

Le concept: un peu partout en ville, des réunions d’enfants-mamans (papas acceptés) pour 2 heures, une à 2 fois par semaine, dans le type d’endroit que j’adore: des toboggans, des petites maisons, des dinettes, des petites voitures… enfin, vous aurez compris. Le tout pour un abonnement annuel d’une 30aine d’euros.

Voilà, j’ai de nouveaux copains qui ne parlent pas ma langue, mais je vais apprendre: Hello, thank you, please, bye bye, cheese, bread, carrot, egg (et oui, vous me reconnaissez bien là!) font déjà partis de mon vocabulaire.

Et Maman, de nouvelles copines, parce que pendant que je cours-monte-glisse-fait rouler-cuisine…, Maman papote. Ca fait un peu réunion tupperware? peut être, mais moi, je m’éclate, pas de danger donc maman est tranquille. C’est bien le but du voyage, de rencontrer des gens, non? Pendant ce temps, papa profite d’une journée off, et se promène sur un sentier au bord de l’océan.

C’est cool, les vacances!

HONG-KONG STAR……

Les vrais fans apprécieront.

Me voilà bien calée dans un fauteuil à quelques milliers de kilomètres au sud de Hong-Kong pour vous faire partager ces quelques jours.

Cette ville, depuis 15 années seulement défaite du contrôle du Royaume-Uni, semble particulièrement nantie. Ses habitants sont riches, et aiment le montrer, avec de grosses voitures qui roulent au pas, de gros bijoux, ou des toilettes soignées et chic. Toutefois, on y trouve tous les styles, Punk, BCBG, d’autres que seule Luana apprécierait ou pousseurs de char à main….

Si j’étais un peu fatiguée à mon arrivée, j’ai malgré tout fait bonne figure lorsque nous avons rencontré Mandy, l’amie et collègue de Maman. Cette dernière, en plus des cadeaux qu’elle avait pour moi, nous a fait découvrir le Victoria Harbour depuis un restaurant panoramique, au dernier étage de l’hôtel Nikko. J’ai été très sage, et, le croirez-vous, assez peu empressée lorsqu’il s’est agi de dîner. Il faut dire qu’il était 18h00 (locale), que mon petit corps était à une toute autre heure, et que les plats étaient très différents de ceux proposés en France. Quant à manger avec des baguettes, j’ai bien rigolé en voyant faire PaMan……

Une longue nuit plus tard, nous avons tous retrouvé Mandy pour une visite diurne de la ville. Nous avons d’abord pris le ferry qui relie le quartier de Kowloon (jamais vu autant de boutiques de luxe…) à Hong-Kong même, qui est une île, comme Rarotonga, où nous irons bientôt, mais aussi Montréal et Manhattan, où nous séjournerons également.

Il y a dans ces rues un chaos organisé de touristes, de vendeurs et d’acheteurs en tous genres, de grands et de petits, de blancs, de noirs et de jaunes…. j’en avais le tournis, et Papa aussi. Mandy se faufilait dans de petites rues fleurant bon les épices, mais aussi dans des ruelles ne fleurant rien de bon. Papa se débrouillait tant bien que mal pour piloter la poussette dans cet univers hostile aux poussettes, et je tenais fort Melody (mon nouveau Doudou) contre mon coeur.

Direction, The Peak. C’est LE point de vue de HK.

Pour l’atteindre, un funiculaire monte ou descend une pente qui dépasse les 45°, et les utilisateurs se tiennent aux rampes, croyez-moi!!!! Une fois sur place, la vue est fantastique. On y croise encore des gens de tous les pays et de toutes les cultures dans un joyeux brouhaha.  Une grande promenade permet de faire le tour du Peak, mais aussi de me faire faire une petite sieste dans la poussette.

C’est en fin de journée, à la fraiche, que j’ai trouvé le paradis. A deux pas (un peu plus, pour moi) de l’hôtel, un terrain de jeux merveilleux n’attendait que moi, …….et quelques dizaines d’autres enfants cosmopolites…. Des instants merveilleux, des toboggans à n’en plus finir, des bateaux, des passerelles, des…. j’en perds mon souffle rien qu’à y penser………

Savez-vous ce que j’ai découvert? Les enfants crient de joie tous dans la même langue….

Mandy retournée au travail, nous avons ensuite découvert par nous même la ville, allant de temples en marchés, de marchés en ruelles, de ruelles en avenues…. je suppose que vous avez compris.

Vers la fin, j’ai commencé à m’habituer à la nourriture, qui était très bonne -Ah, on me dit dans l’oreillette que la nourriture en question venait du restaurant scandinave de l’hôtel, OUPSSSS- à prendre le ferry, et surtout à commencer à parler anglais, pour dire bonjour ou merci, par exemple.

Après ces quelques jours étourdissants de chaleur, de promenades, de découvertes, nous avons à nouveau rempli un taxi à ras bord de nos bagages, pour nous rendre vers notre prochaine destination, non sans avoir passé une nouvelle nuit dans l’avion…..

La suite au prochain n°!

Bises d’Alix.