Happy Birthday to meeeeeee….
J’adore quand c’est mon anniversaire. Allez, la journée (et même un peu plus) en images:
Happy Birthday to meeeeeee….
J’adore quand c’est mon anniversaire. Allez, la journée (et même un peu plus) en images:
Savez-vous que les japonais fabriquent des moteurs robustes? PaMan ont loué un campervan, et ce dernier affichait…..
A moins que le compteur en question n’en soit à son deuxième tour!!!!!!!…….
Bref, le moulin a tourné comme une Seiko, et nous avons passé une semaine merveilleuse dans notre maison à roulettes.
Nous avions dans l’idée de passer la moitié du séjour dans une chaine de « montagnes » (1172m d’altitude pour le plus haut sommet….) nommées Flinders Ranges, et la suite en direction d’une ville répondant au drôle de nom de Broken Hill, dans les Nouvelles Galles du Sud, célèbre pour ses couchers de soleil, ses galerie d’art et son isolement…
Et nous sommes littéralement tombés en amour avec notre première étape, où nous sommes donc resté la semaine!!!!!!!!!
Confortablement installée dans mon siège bébé (une constante dans ce voyage, où tout change, sauf ce siège!),
Papa enchaine les kilomètres dans des conditions pour le moins humides et ventées…. le fardage du véhicule ne joue pas en notre faveur, et les rafales nous déportent joyeusement… mais notre première étape est finalement atteinte, Melrose, nous voici! Un goûter
Précède une première randonnée (j’ai énormément marché cette semaine) qui nous emmène sur les flancs du Mount Remarkable, où nous croisons les habituels kangourous,
Puis la pluie nous pousse à nous réfugier dans l’unique l’hôtel du village, où nous taillons la bavette avec d’autres touristes. Ces australiens profitent de leur retraite pour découvrir leur pays, qui je le rappelle est aussi grand que l’Europe de l’ouest…. Ils partent souvent 6 mois, qui en caravane, qui en train ou en voiture, souvent le long des côtes, pour se récompenser d’une longue vie de labeur. PaMan s’habituent peu à peu aux accents des locaux, et les conversations se déroulent jusqu’à la nuit, et le moment de rejoindre le camping, et ma chambre…
Je commence ma nuit comme d’habitude, mais PaMan, au coucher, considèrent qu’il fait un peu frisquet, et qu’il serait sans doute judicieux de partager nos chaleurs humaines! Je descends alors d’un étage, et nous dormons tous les trois (enfin, je dors, tandis que PaMan tentent de dormir, il paraît en effet que je bouge beaucoup!) dans le même lit! Trop chouette, j’adore le froid, moi!!!!!!!!!!
Une longue route nous attend encore aujourd’hui pour rejoindre le parc national des Flinders Ranges, où nous passerons donc 3 nuits, au lieu d’une seule prévue. Nous faisons halte à l’Alligator Gorge, dans laquelle nous descendons. Le nom de Narrow Gorge est mérité, isn’t it???
Maman donne l’itinéraire à Papa, c’est tout droit!
Et nous nous approchons de notre but en atteignant les Arkaroo Rocks, un haut lieu de culte aborigène, où nous découvrons au détour d’un chemin de magnifiques peintures rupestres, accompagnées de sculptures dans la sandstone.
Ma découverte de la faune locale se complète par l’observation d’émeus, qui paissent tranquillement à quelques mètres de la route et du camping!
Je partage pour cette deuxième nuit mon lit avec Maman, et mes Doudous, bien sûr, tandis que Papa dort seul au rez de chaussée….
PaMan ont décidé de pratiquer la garde alternée. En effet, Tandis que l’un fera une randonnée pour adulte, l’autre s’occupera de moi, en marchant sur des distances et des dénivelés plus en accord avec mon âge (j’ai bientôt 3 ans!).
Papa s’offre ainsi le plus haut sommet des Flinders Ranges, qui s’atteint après une longue et belle approche, et offre une vue spectaculaire sur Wilpena Pound, une formation géologique ressemblant à une immense baignoire, avec une seule entrée, et des bords abrupts,
Ainsi que sur des lacs salés, éloignés de centaines de km. A ce sujet, le lac Eyre, à sec la plupart du temps, s’est rempli d’eau pour la première fois depuis une cinquantaine d’années et, croyez-le ou non, des pélicans étaient sur place avant que l’eau n’apparaisse, pour profiter d’un festin composé de crevettes qui, enfouies dans la terre, se réhydratent et reprennent vie lorsque l’eau est présente…… Si j’ai bien compris les propos de mon interlocuteur, qui avait un fort accent d’Australie Occidentale……
Pendant que Papa se balade, je randonne avec Maman, et aligne mes 7,2km à pied sans broncher. Mes performances sont remarquées par tous les autres marcheurs, qui me trouvent courageuse, en plus bien sûr de me déclarer « cutty »!
Bon, vous vous doutez que les siestes qui suivent mes exploits sportifs sont en rapport, je me suis même endormie une après-midi jusqu’à 18h00!!!!! J’ai alors pris mon goûter et mon dîner presque simultanément!!!
Le lendemain, nous choisissons de prendre la maison, enfin, la voiture, enfin, vous m’avez comprise, et de voyager dans le temps. Une piste permet en effet de découvrir différents âges géologiques de notre bonne vieille Terre… Nous sommes malheureusement freinés dans notre élan par la condition des pistes, et par la présence de gués qui nous paraissent difficilement franchissables avec notre véhicule. Nous nous replions sur un bord de rivière asséchée,
Où les eucalyptus rivalisent de grosseur et de bizarrerie,
Pour un déjeuner, une sieste et une balade au milieu des kangourous, des émeus et de magnifiques paysages…
Le retour vers le camping, au crépuscule, nous emplit les yeux d’une beauté sauvage, en couleurs chaudes de fin de journée, kangourous et émeus par centaines, et quelques saluts adressés aux rares véhicules croisés. Un grand moment, indescriptible, simple et émouvant (les émeus, ça m’émeut….).
L’étape suivante nous ramène au Mount Remarkable National Park, où nous passons une nuit des plus tranquille, avant de faire une randonnée de 8km, oui messieurs dames, 8km à marcher comme une grande, en chantant souvent, en cherchant des kangourous et en trouvant ce que PaMan pensent être des morilles,
Une belle cabane de berger,
Et un lookout qui ne donne sur rien, les arbres ayant trop poussé pour laisser une vue sur quoi que ce soit……
Notre route du retour traversant quelques vignobles, PaMan dégustent quelques bons vins, et nous nous arrêtons pour la nuit dans la Clare Valley, dans un trou perdu (aussi perdu que Bâle…) où les locaux parlent d’une manière encore plus incompréhensible qu’ailleurs, rendant toute conversation impossible…..
C’est pourtant là que Papa tombe en arrêt sur ce qu’il voudrait être sa future voiture de fonction, un magnifique pick-up V8….. Je ne suis pas sure qu’Olivier soit ok, mais bon….
Et le retour se fait sous une pluie battante, qui ne nous a guère quittée depuis notre retour…..
EH! EH!, quand repartons-nous, j’ai bien rigolé!!!!!!!!!!!!!!!!!!
J’ai appris le concept de sous-ensemble. Ce n’est pas à proprement parler au programme de la petite section de maternelle, mais je vous explique. Il s’agit simplement de prendre des vacances, en vacances! Vacances, ensemble, vacances pendant les vacances, sous-ensemble. Fastoche, non?
Nous sommes donc allés à Kangaroo Island, KI pour les intimes, et pour la suite…. Cette île a été découverte à quelques jours d’intervalle par un français du nom de Baudin, et un anglais, Mathew Flinders. Du premier, elle a gardé de nombreux endroits aux dénominations francophones, et du second, le fait qu’elle se situe en Australie!
Pour plus de photos: ici
Nous nous levons donc au petit jour pour aller prendre un ferry qui nous fera traverser les 14km qui séparent l’île du continent.
Surnommée les Galapagos australiennes, KI est un sanctuaire pour nombre d’animaux à plumes, à nageoires et à poils. Elle mesure 160km de long, mais ne compte que quelques milliers d’habitants, ce qui la rend tout à fait remarquable. Nombre d’espèces endémiques survivent ici, tandis que d’autres animaux, réintroduits, y trouvent un havre de paix.
PaMan ont choisi de rester 4 jours sur l’île, ce qui devrait nous permettre de prendre notre temps, et de ne pas rater trop de belles choses.
C’est la morte saison, et nous ne croisons pas grand monde…. La voiture de Peter étant immatriculée dans l’état, les locaux nous disent bonjour de la main!
Les routes bitumées ne sont pas nombreuses, nous empruntons donc rapidement des pistes, avec notre Honda, qui, si elles sont tout à fait carrossables par temps sec, sont quelques peu glissantes et boueuses lorsqu’il a plu, ce qui est évidemment le cas….
Papa conduit donc sur des oeufs, et à une allure de bon père de famille, qu’il est d’ailleurs.
Première étape, le cap Willoughby, et son phare. Nous nous promenons dans la lande autour du phare, qui abrite des moutons et de somptueux blocs granitiques recouverts d’un lichen orange,
Avant de prendre un pique-nique réparateur (vous me connaissez), et de repartir vers l’ouest, en direction de notre première étape, l’hôtel Ozone, à Kingscote, le principal village de KI, où les rues ont des noms français, et où nous avons prévu d’aller voir…. des pingouins!
Ce soir, en effet, je me couche tard, et je vais voir ces volatiles, à leur retour de la pêche!
Comme vous ne le voyez pas, puisqu’il fait nuit, et que la lumière rouge qui éclaire les pingouins est très peu photogénique, nous avons même la chance de voir une maman nourrir ses petits. Ils mangent vraiment goulûment, je me demande à qui ils me font penser…… Notre hôtel est quasi désert, quelques italiens fraichement mariés y sont en lune de miel…. Après un petit déjeuner dans la chambre (PaMan ont tout prévu, je mange des céréales comme à la maison!), au moment d’embarquer dans la voiture pour de nouvelles aventures, Maman aperçoit des…trucs, disons, qui flottent dans l’eau. Papa déclare qu’il s’agit de bois flotté, mais Maman insiste, ça bouge! Ce sont des phoques, qui nagent sur le dos, une nageoire leur servant de voile! Trop cool, cette île, non?
Nous continuons notre route (notre piste, plutôt), en suivant la côte nord de KI, et nous arrêtons à Stokes Bay, où la plage s’atteint après avoir franchi un étroit défilé, où je me sens beaucoup plus à l’aise que PaMan!
Suivent quelques magnifiques plages qui, sous le ciel chargé, nous offrent un panorama vraiment exceptionnel. Nous déjeunons à Snelling Beach, avant de continuer vers le cottage que nous avons réservé pour la nuit, qui se trouve être une ancienne cahute de gardien de phare, je vous le donne en mille, près du phare du Cape Borda, à l’extrême ouest de KI.
De coucher de soleil, point (il pleut), mais des kangourous, plein. En sortant de ma maison du jour, je me retrouve nez à nez avec un kangourou, qui porte son petit dans la poche (délire, non?), et nous nous toisons du regard, elle et moi aussi étonnées par nos particularités respectives.
Le gardien du phare, qui m’a à la bonne, pense me faire plaisir en voulant jouer du canon à 6.00pm pétantes (c’est LE cas de le dire), et nous nous retrouvons en sa présence, pour signaler aux kangourous du coin qu’il est l’heure de dîner… le vacarme est assourdissant, et j’avoue que je suis pétrifiée, autant que le gardien est hilare, et satisfait. Il a fait le compte à rebours en français, et adore faire péter son canon, ce n’est pas tous les jours qu’il voit du monde, situation dans laquelle il se complaît parfaitement…..
La nuit dans ce lieu perdu est magnifique, nous voyons la voie lactée derrière la maison, et nous quittons au matin le cap sous un magnifique arc-en-ciel, direction l’est, puis le sud, après une balade prévue à la Ravine des Casoars (en français dans le texte) qui sera écourtée pour cause de pluie battante…. Nous arrivons à l’heure du déjeuner dans le Parc National de Flinders-Chase, le point d’orgue (supposé) de notre séjour ici. Je ne tarde pas à m’endormir pour une sieste bien méritée dans la maison du jour, qui répond au doux nom de Postman’s cottage, est se trouve être 4 murs et un toit,
Doté d’un intérieur succinct….
J’adOOOOOre!!!!!!
Papa a eu la bonne idée de prévoir une balade au cap du Couedic (nous ne sommes pas en Bretagne, malgré le temps et les noms des caps…), où nous attendent un phare,
Des rochers remarquables,
Et en théorie, une colonie de phoques…… La mer est démontée, et le soleil nous offre au détour de la route un panorama que j’aurai du mal à oublier. PaMan se regardent sans un mot, j’en déduis la signification du mot beauté absolue…
Une promenade en bois coule doucement vers la côte, et nous commençons d’apercevoir (et de sentir) des phoques, qui se reposent sur des rochers au bord de l’eau. Des bébés s’ébattent dans des piscines naturelles, à l’abri de la houle qui déferle brutalement sur les rochers.
Au détour du chemin, Admiral Arch s’offre alors à nous…. Les anglais disent « jaw dropping », et ils ont raison. PaMan m’avaient vaguement parlé d’une arche, mais là…. nous sommes passés dessus sans nous en rendre compte, et l’effet de surprise est absolu, tout comme l’immensité, la sauvagerie, la lumière, la beauté, le bruit, ….
L’endroit est beau, simplement. Les phoques s’ébattent, se reposent, nagent dans ce paradis sur terre, et nous en prenons plein les mirettes…. Nous sommes heureux d’être là, et sentons aujourd’hui plus que d’habitude la chance que nous avons….
Un court trajet en voiture nous emmène ensuite vers les Remarkable Rocks, une autre curiosité de KI. Le soleil se couche tranquillement, la lumière est fantastique. Ces blocs de granite ont été érodés par la mer de façon….. remarquable….
Ils ont au crépuscule des formes et des couleurs envoutantes…
Nous cédons aux sirènes des photos (que nous trouvons) drôles,
Mais l’émotion est là…. Je suis une petite fille HEUREUSE!!!!
La nuit passe, je rêve que Papy Roland m’emmène au ski, tandis que PaMan songent qu’ils n’ont jamais vu d’endroit aussi beau que celui-ci….. Nous quittons le Parc au petit matin, pour passer notre dernière journée sur KI, en direction de l’est, et de Seal Bay. Au passage, nous pouvons admirer quelques koalas,
Et le ranger nous raconte que 18 individus ont été réintroduits dans l’île il y a des années, et que 27000 koalas y vivent aujourd’hui, imprimant une trop importante pression sur les quelques espèces d’eucalyptus (6 sur un total de 500) qui sont comestibles pour ce marsupial……..
Seal Bay, comme son nom ne l’indique pas, abrite une colonie d’otaries (« sea lion » en anglais, « seal » signifiant « phoque »), et nous nous promenons au bord de la plage, en admirant des petits tétant leur mère,
Ou jouant sur la plage,
La vue plonge sur un squelette de baleine australe, autour duquel paressent quelques otaries.
Ces bestioles ont un emploi du temps très défini, 3 jours en mer pour manger, et 3 jours sur terre pour se reposer. Je suis étonnée de constater que, à défaut d’être élégants, ces mammifères marins sont plutôt agiles sur la terre ferme. Ils se déplacent facilement, et rentrent dans les terres sur plusieurs kilomètres pour s’abriter des rigueurs hivernales.
Notre périple s’achève après l’ascension de Prospect Hill, qui nous offre un panorama de 360° sur KI, sur les traces de Flinders et Baudin,
Le ferry nous dépose sur le continent alors que la nuit est bien tombée, et Papa nous ramène tranquillement (les kangourous sortent la nuit, et la prudence est donc de rigueur) à la maison…..
Que d’émotions, et dire que nous repartons en camping car dans quelques jours!!!!!!
CHUI TROP CONTENTE!!!!!!!!!
Nous voilà à Adelaide, et en attendant un récit plus détaillé, voici la photo de mon nouveau copain:
Moi qui croyais qu’un kangourou avait le poil dur… hé ben non, tout doux… je l’aurais bien pris comme doudou mais Papa n’était pas d’accord.
Du coup, j’ai essayé d’adopter plus petit:
Mais bon, des pingouins (enfin des statues) dans l’avion, ça ne passait pas non plus…
Tant pis, je ne m’avoue pas vaincue… la prochaine fois, on va voir des koalas: j’en glisserai un dans ma poche…
Cette fois, toutes les photos de Manly sont là.
Adelaide, nous voici… La suite plus tard…