J’ADOOOOORE LES KIWIS!!!!!

Salut les amis!

Fini les « no worries », nous disons maintenant Kia Orana, ou bonjour, en Maori.

Notre voyage depuis WA n’a pas été de tout repos, il nous a fallu prendre un premier vol pour Sydney, puis un second pour Christchurch, où nous sommes arrivés fatigués, un peu en retard, 

Et avec 5 heures de décalage horaire…… Une fois les détails de la location du campervan réglés, nous nous sommes dirigés vers la maison de Martin, un pote de Papa, qui était aussi le distributeur LEKI en Nouvelle-Zélande, chez qui nous sommes invités à rester le temps qu’il faut pour nous reposer. Le premier soir ne sera en fait pas de tout repos, puisque Martin fait partie d’un genre de club, les Hash House Harriers, une sorte de confrérie présente dans le monde entier (après vérification, il y a même une branche à Samoëns….) qui boit de la bière, et marche à pied, la plupart du temps simultanément.

Nous nous promenons donc tous ensemble, en suivant de petites marques laissées au sol par notre hôte, qui est aussi l’organisateur pour ce soir, avant de se retrouver à une vingtaine à manger et boire, dans une ambiance à la fois drôle (l’accent néo-zélandais est un nouveau défi à relever) et conviviale. La promenade se fait au coucher du soleil, et la campagne environnant Christchurch est splendide. Je vois des lamas, des moutons, des très jeunes agneaux, et des vaches…. sur un fond de montagnes enneigées! On se croirait presque à la maison en fin d’hiver!!!!!

Le lendemain matin se passe à dormir, nous émergeons en effet à peu près tous au même moment, à 10h15…. Martin nous  a gentiment proposé de nous faire visiter Christchurch, où il est établi depuis une trentaine d’années, après avoir bourlingué depuis son Allemagne natale à travers le monde…..

Nous avons évidemment en tête le vague souvenir d’une info concernant un tremblement de terre dans cette ville….. qui a été éclipsé par un autre séisme, au Japon, avec centrale nucléaire mal en point….

Nous allons pourtant être rapidement ramenés à la réalité, et cette après-midi au milieu des ruines de la ville sera riche, et remplie d’émotion… Nous traversons des banlieues désertées par leurs habitants, parsemées de maisons affichant un angle tout à fait anormal, ou pliées en leur milieu comme des feuilles, certaines parcelles sont vides, les maisons ayant été détruites, d’autres affichent un panneau signalant « WE’RE STILL LIVING HERE!!!!! », comme autant de bouteilles jetées à la mer.

N’attendez pas trop de photos, nous ne pouvons nous résoudre à nous arrêter pour jouer les voyeurs….

Nous allons faire un saut sur la corniche, qui nous offre cependant une très belle vue sur le Pacifique

Le centre-ville de Christchurch est dans un état pire, encore, la plupart des immeubles a été détruite pendant le tremblement ou après, et quelques bâtiments restant debout, mais en ruine, rappellent à PaMan ground zero après le 11 septembre.

Nous nous retapons donc pendant 2 nuits, Papa se présente à ses collègues de LEKI sur place, non sans avoir proposé de laisser quelques valises dans leurs locaux (ouf, le camping car sera moins über-chargé), et nous taillons la route, vers le sud, en suivant les conseils que Martin nous a donnés la veille. Quel contraste avec l’Australie! Nous nous retrouvons dans des paysages alpins, la neige est omniprésente, nous croisons des sapins, mais aussi des yuccas (!)

Avant de nous retrouver sur les bord du Lake Tekapo, un lac glaciaire d’un turquoise éclatant (lorsque le soleil brille….) et d’une limpidité absolument étonnante….

Les montagnes environnantes sont superbes, nous nous dirigeons vers le Saint John Observatory, pour avoir une vision d’ensemble de la région, voyez plutôt!

Cette première nuit de camping nous remplit de joie, nous adorons décidément aussi cette forme de voyage…. Les canards viennent nous demander à manger, mais je ne me laisse pas faire,

ALIX DOES NOT SHARE FOOD!!!

Nous allons passer la journée suivante dans une autre vallée glaciaire, au pied du plus haut mont de l’hémisphère sud, le Mount Cook, ou Aoraki, celui qui perce les nuages, en Maori. Du mont, nous ne verrons rien, puisque les nuages en question sont de la partie, mais nous nous retrouvons dans une ambiance de fin du monde au pied du Tasman Glacier, et au bord du lac qui se trouve à son extrémité. Le lac est d’un vert pâle extraordinaire, et il se trouve que des icebergs parsèment sa surface. C’est une première pour les Mathey-Vesin, et PaMan font des Oh et des Ah, tandis que je joue avec quelques cailloux… il parait que je comprendrai quand je serai grande.

Puisque qu’un avis de tempête est donné pour la nuit prochaine, nous ne trainons pas, et le temps est effectivement bien menaçant.

Je ne vais pas vous raconter la suite, en tout cas pas pour le moment, car je dois me reposer du dénivelé de la journée, mais sachez qu’il a neigé!!!!!!

XXXXX, Alix.

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Mes petites phrases…

Citation

« La vie est belle », 3 Septembre, dans les vestiaires avant d’aller à la piscine

« Ca mérite un gros calin ça »: régulièrement

« oh m..de », pas souvent… on se demande de qui elle tient ça. Entendu notamment quand nous étions enfermés hors de notre camping-car, à Naracoort, au retour des 12 apostles

« Papa, je te rassure, je te fais un gros calin après »

« Papa, arrête avec tes questions stupides » (pas d’inquiétude, cela vient juste d’un livre qu’on vient de lire!)

« Dis donc, il est magnifique ce bateau » (qu’est ce qu’elle parle bien…)

« Maman: -Tu préfères Cluses ou Ici? Alix: – Ici, parce qu’on voyage »

« Oh, que je l’aime cette maman… Ca mérite un gros calîn, ça! » (en faisant le bisou de bonne nuit)

« Papa, je ferme la porte pour pas que tu me vois à poil » (hotel à NY)

« C’est pas le vrai » en voyant Mickey sur Hollywood n-boulevard, enfin, qqun déguisé en Mickey