C’est le son que je produis lorsque je chante KIRI KIRI, KIRI la bouche pleine. Bref….. Vous vous êtes sans doute aperçus que je n’avais guère fait part de mes expériences sur l’île du nord, mis à part bien sur ma virée en bateau avec copains et copines…..
Je remédie donc à ceci, en vous racontant cela! Nous sommes arrivés sans encombre à la maison d’Ashley, qui n’est pas une dame, mais un joyeux et athlétique octogénaire, qui continue de jouer en tournoi, et est le champion de Nouvelle-Zélande des plus de 75 ans!
La maison est comme un chalet, tout en bois, et nous avons donc l’impression d’être un peu à la montagne, tout en pouvant jeter un oeil sur la mer!!!! Je me fais vite, comme d’hab, à mon nouvel environnement, et, trop cool, je me jette sur les nombreux -et anciens- jouets de la maison.
Nos premières impressions sont humides, et nous nous réfugions donc au musée d’Auckland, où nous assistons à une performance de danseurs et danseuses Maori. PaMan sont inquiets, en pensant que je vais avoir peur, puis que je vais m’ennuyer, mais je suis saisie par le spectacle, et en redemande! Pourtant, c’est vrai que ces messieurs chantent fort le HAKA (cliquez donc sur le mot, pour écouter un petit aperçu), et qu’ils peuvent paraitre impressionnants!
Je poursuis ma visite en entrant dans une hutte de cérémonie, et suis ébahie par la finesse des sculptures qui la décorent du sol au plafond….
Comme tout a une fin, la pluie s’arrête également (j’exagère, comme toujours, nous aurons vraiment été épargnés par le mauvais temps pendant ce séjour austral), nous commençons l’exploration de notre quartier, qui se nomme Saint-Hélier. Il n’y a pas que le capitaine Cook qui soit passé par ici, les français ont aussi bourlingué par ici, je vous le rappelle. Auckland est surnommée the City of Sails, et nous pouvons vérifier que cette dénomination n’est pas usurpée. Des bateaux de toutes tailles et de toutes formes naviguent sans arrêt dans les eaux protégées du Golfe d’Haruaki, l’ouverture occidentale du port d’Auckland.
C’est aussi dans ces eaux que les kiwis s’entrainent à essayer de récupérer la Auld Mighty, et même les italiens, avec leur clinquants catamarans « Prada », profitent des conditions, et des infrastructures!
Nous avons choisi, puisque nous avons un point de chute, de rayonner gentiment autour de la ville, et de BEAUCOUP moins rouler que lors de notre séjour sur l’île du sud. Nous suivons les conseils d’Ashley et du Lonely Planet, et allons visiter les plages de sable noir de la côte Ouest, Piha
Et Muriwai, où s’est établie une colonie -bonjour les odeurs- de fous de bassan.
Papa profite de cette journée pour aller faire du surf, et je suis de la partie!
Ces sorties à la journée sont vraiment chouettes, mais j’ai quand même vraiment envie de me rapprocher des volcans qui se trouvent au centre de l’ile, aux environs de Rotorua. Nous partons ainsi pour une balade de 2 jours, à la découverte de la côte de la Bay of Plenty (la Baie de l’Abondance, si vous préférez), en découvrant une somptueuse plage aux environs de Waihi.
Les odeurs de soufre nous prennent ensuite à la gorge, du côté de Rotorua, où nous passerons la nuit dans une YHA, en pensant à Mamie Roberte (qui était du voyage la dernière fois que nous avons fréquenté ce type d’établissement).
Si les volcans sont encore à une centaine de km au sud, nous avons prévu de passer une bonne partie de la journée à explorer les résurgences, cratères, piscines…. de Wai-O-Tapu.
Nous assisterons au jaillissement -très- programmé d’un geyser,
Puis ferons une tournée des merveilles que la nature a bien voulu faire remonter à la surface pour mes beaux yeux…. Le point d’orgue de la promenade est la Champagne Pool, où les couleurs sont incroyables.
Nous nous arrêtons sur le retour au bord d’une Mud Pool, où nous sommes d’abord interloqués par le BRUIT (cliquez aussi, c’est marrant!), puis par les odeurs, enfin par des grosses bulles de boue qui éclatent sous mes yeux effarés et jaloux…… je prendrais un bien un petit bain!!!!!!
Nous allons ensuite à la rencontre d’échangeurs avec lesquels nous avons failli échanger, mais qui nous ont gentiment proposé de passer un peu de temps ensemble, dans leur quartier de Devonport. Nous prenons le ferry depuis Auckland
Et passons donc la matinée en compagnie de Holly, qui parle un excellent français, et Peter, son architecte de mari, qui ont tous deux « fui » les USA en 1974, pour des raisons politiques (Nixon et Reagan se succèdent alors à la Maison Blanche…). Peter a même renoncé à sa citoyenneté étasunienne, pour marquer son choix…. Architecte, Peter nous montre donc les trésors que recèle Devonport, qui a su et pu garder ses maisons du début et courant du vingtième, sans céder aux sirènes des profits engendrés par de nouveaux complexes immobiliers, aussi grands que dépourvus d’âme (v’là que je deviens poétesse….).
Bon, je sens que j’ai atteint les limites de votre concentration, et je vous raconterai donc la suite (et fin) de notre séjour Kiwi dans un prochain billet. Il y sera question de plages de sable blanc, d’eaux turquoise, de Papa qui se baigne sans raison (enfin je veux dire sans être obligé de se mettre à l’eau pour sauver une vie!), de sources d’eau chaude dans lesquelles JE me baigne….. Accrochez-vous!
Je suis fière de mon cliffhanger, et je vous embrasse,
Alix.
Hey! on avait les photos, maintenant on a AUSSI le son!! trop bien!!
Gros bisous! et à bientôt par webcam interposée à Hawaï!
salut la famille c juste Tata Anne Isa trop fort les bruits !!!trois nouvelles de Cluses !!!il neige il neige et il re neige !!!!Alix tu change de jour en jour !!!!
Bisous Marielle
C’est fascinant toutes ces couleurs! .. pour les odeurs .. nous en sommes dispensés! quant aux bruits .. la terre est bien vivante! quelle expérience pour Alix!